- 26 Janvier 2018
Les 20 ans de... Agnès Tricoire
Interview d'Agnès TRICOIRE dans le magazine "l'étudiant" - février 2018.
- 8 Janvier 2018
Europe 1 chez Frédéric Taddei
Je suis intervenue dans le débat opposant la lutte contre le racisme et la liberté de création.
Agnès Tricoire sur le blackface : "Je pense qu'il faut vraiment distinguer l'intention. Si l'intention c'est de se déguiser en noir pour se moquer des noirs c'est immonde, et il faut lutter contre ça" #E1SoirLeDebat pic.twitter.com/0C49mlwbtM
— Europe 1 (@Europe1) 8 janvier 2018 - 1 Décembre 2017
L'art victime d'un nouvel ordre moral
Offices du tourisme, régies d'espaces et groupes militants contestent de plus en plus certaines oeuvres anciennes.
Par Eric Biétry-Rivierre - Le Figaro
- 2 Juin 2017
Conception, l'imagination sans contrefaçon - Le Moniteur
Pour nourrir leurs projets, et ce depuis toujours, les architectes s'inspirent à des degrés divers des oeuvres de leurs prédécesseurs.
- 20 Mars 2017
Le Comité Orwell de Natacha Polony rattrapé par les ayants droit de l'écrivain - Libération
Fondé en 2016 par plusieurs journalistes, le Comité Orwell, qui porte des idées souverainistes, lance une web TV. Une nouvelle exposition parvenue aux ayants droit de l'auteur de «1984», qui pourraient bien obtenir un changement de nom du comité.
Par Amaelle Guiton et Frantz Durupt
- 9 Février 2017
Classification des films : le sexe non simulé n'est plus un critère - Libération
Un décret met fin à l’interdiction systématique aux moins de 18 ans des films comportant des scènes de sexe réel, afin d’affiner leur évaluation et limiter les recours abusifs.
- 14 Octobre 2016
LES MATOUS HILARES MIS À L'AMENDE
L'artiste de rue M. Chat a été condamné jeudi à 500 euros d'amende pour avoir dessiné des chats, des oiseaux et des roses sur des panneaux à la Gare du Nord.
Par Frédérique Roussel et AFP
- 13 Octobre 2016
L’artiste M. Chat condamné à une amende plutôt qu’à la prison - Le Monde
Le tribunal correctionnel de Paris a condamné jeudi le street-artiste Thoma Vuille à 500 euros d’amende.
- 6 Novembre 2015
Art : la censure vandale - Libération
De «Piss Christ» d’Andres Serrano à «Dirty Corner» d’Anish Kapoor, les atteintes aux œuvres sont en hausse. Les créateurs revendiquent leur liberté de provoquer.
- 28 Octobre 2015
Que va-t-il se passer lorsque «Mein Kampf» va entrer dans le domaine public ? - Libération
Le 1er janvier, n’importe quel éditeur pourra le proposer légalement et librement le texte antisémite. Cela signifie-t-il pour autant qu'il pourra être diffusé partout et sans conditions ?
Par Johanna Luyssen
- 8 Octobre 2015
ANNE FRANK : BATAILLE DE DROITS POSTHUME - Libération
Le «Journal» rédigé par l’adolescente morte en 1945 doit entrer dans le domaine public le 1er janvier. Ce que contestent ses ayants droit.
Par Johanna Luyssen et Amaelle Guiton
- 18 Septembre 2015
ANISH KAPOOR «VEUT CACHER LES BLESSURES» - Libération
Les inscriptions sur «Dirty Corner», l'œuvre monumentale de l'artiste britannique, exposée dans le parc du château de Versailles, vont être dissimulées dans les prochains jours.
Par Frédérique Roussel
- 7 Septembre 2015
Peut-on laisser des injures antisémites sur une œuvre sans tomber sous le coup de la loi ? - Libération
L'artiste Anish Kapoor a décidé qu'il ne laverait pas son «Dirty Corner», exposé dans les jardins du château de Versailles, des insultes antisémites qui l'ont souillé. Mais peut-on exposer de tels propos dans un lieu public ?
Par Sonya Faure
- 20 Juin 2015
AVANT KAPOOR ET MCCARTHY : FLORILÈGE DU VANDALISME FRANÇAIS SUR LES ŒUVRES D'ART - Libération
Par Julien Gester et Johanna Luyssen
La dégradation d’œuvres n'est pas seulement l'apanage des intégristes, notamment catholiques. Retour sur quatre affaires emblématiques.
- 7 Mai 2015
FISHEYE MAGAZINE - " La censure progresse depuis l'attentat à Charlie Hebdo"
- 14 Janvier 2015
La liberté d’expression sous pression
L’équilibre entre le droit à une parole libre et le respect des croyances religieuses est en perpétuel ajustement. En France, la loi pose des bornes pour interdire les discours de haine et l’apologie du terrorisme.
Par Sonya Faure
- 1 Décembre 2014
Contre la censure - Libération
Par Eric Loret
- 20 Janvier 2014
Sur l'affaire Dieudonné
Voici les liens avec les différentes interviews que j'ai données entre le 6 et le 11 janvier 2014, les débats ou émissions auxquelles j'ai participé :
* Libération ici
* L'humanité ici
* Le Figaro ici
* Le nouvel observateur ici
* France 24, chez Vanessa Burggraf ici et ici
* 98,5 fm à Montréal : Paul Arcand ici - 9 Janvier 2014
Spectacles de Dieudonné : «L’interdiction préalable crée un effet pervers» - Libération
Par Sylvain Mouillard
- 7 Juin 2012
L'image impossible - Les Inrocks
Par Claire Moulène
- 1 Juin 2012
Mais à qui est donc l'oeuvre d'art ? Arts Magazine
À son acquéreur ? À son créateur ? Curieusement, la question n'est pas si simple. La preuve avec quelques affaires phrares.
Par Marie Zawisra
- 1 Janvier 2012
Voix pour le design graphique - Étapes
- 21 Novembre 2011
REDIGI, un modèle parasitaire - Rue 89
Depuis un mois, une start-up américaine propose un marché d’occasion pour les MP3 achetés sur le Web. L’industrie du disque part en guerre.
Par Aurélie Champagne
- 29 Septembre 2011
Contre le plagiat - Rue89
« C'est pas du plagiat, c'est… » : huit défenses de mauvaise foiPar Aurélie Champagne
« Une connerie », « un clin d'œil »… PPDA, Houellebecq et aujourd'hui Macé-Scaron reproduisent les mêmes mauvaises explications.
Le plagiat est « un vol de mots ». Hélène Maurel-Indart, auteure « Du Plagiat », est une spécialiste de la question en littérature. Elle rappelle qu'aux yeux du code de la propriété intellectuelle, « les idées sont de libres parcours ». Les questions de plagiat ne portent donc que sur l'expression et la composition d'une œuvre.
Agnès Tricoire, avocate spécialisée dans la propriété intellectuelle et auteure d'un « Petit traité de la liberté de création », rappelle qu'on peut emprunter sans plagier :
« Il faut que la citation soit courte, qu'il y ait le nom de l'auteur et que la source soit citée. Si ce n'est pas de la citation, c'est de la reproduction. »
Le plus souvent, explique l'avocate, la peine encourue a un rapport direct entre la notoriété du plagiaire. En 1993, Thierry Ardisson en fit les frais avec « Pondichéry ». Le roman fut envoyé au pilon pour avoir plagié deux ouvrages.
« C'est pas du plagiat, c'était pas de l'art »Me Tricoire :
« D'abord, la plupart des plagiaires essaient de montrer que l'emprunt n'a pas été fait sur une œuvre d'art.
Mais les juges n'aiment pas ça. Le plus souvent, le fait d'essayer de dévaloriser l'œuvre originale montre leur mauvaise foi. »
« C'est une connerie »
La « connerie » a été la première explication de Joseph Macé-Scaron, lorsque Acrimed et Arrêt sur images ont fait savoir que son roman « Ticket d'entrée » reprenait plusieurs extraits d'« American rigolos » de Bill Bryson. Des étapes de travail de son roman se seraient retrouvées « par inadvertance » dans la version publiée.
Le mot « connerie », fait écho à « l'erreur » alléguée l'année dernière par les Editions Arthaud après la parution de la biographie de PPDA, « Hemingway, la vie jusqu'à l'excès ».
A l'époque, l'éditeur avait présenté ses excuses à l'auteur et aux journalistes destinataires de l'ouvrage :
« Les Editions Arthaud tiennent à préciser que le texte imprimé, qui a été diffusé par erreur à la presse en décembre, était une version de travail provisoire. Elle ne correspond pas à la version définitive validée par l'auteur. »
Me Tricoire « n'imagine pas une seconde qu'un éditeur puisse se tromper dans la version qu'il publie ». Pour l'avocate, la première réponse de Joseph Macé-Scaron sonne comme un aveu :
« Dire que c'est une connerie, c'est reconnaître sa faute ; »
« C'est de l'intertextualité »
Joseph Macé-Scaron n'a pas été le premier à évoquer l'intertexualité, selon lui « un classique de la littérature ». On doit cette notion à Gérard Genette. Or, chez lui, elle désigne justement toutes les formes d'emprunts, allant de la citation au plagiat.
« Et puis attention », poursuit Me Tricoire, « l'intertextualité est une théorie littéraire. Ça n'est certainement pas dans la bouche de Genette qu'on trouvera une autorisation juridique de plagier. »
« Montaigne l'a fait »
« Même si je n'ai pas la prétention de me mettre à la hauteur des grands auteurs. Il y a par exemple chez Montaigne 400 passages empruntés à Plutarque… », déclarait Joseph Macé-Scaron. Mais Montaigne cite Plutarque à 88 reprises dans les « Essais », rappelle l'Express.
Hélène Maurel-Indart :
« Primo, Montaigne écrit pour un nombre de lecteurs extrêmement restreint, pétris de culture et baignés par l'univers de Plutarque.
Deuxio, jusqu'au XVIIIe siècle, il y a une tradition de la création littéraire par l'imitation. L'écrivain n'a de légitimité que sous l'autorité des emprunts aux Anciens. »
Pour Me Tricoire, « citer Montaigne aujourd'hui, c'est oublier qu'il y a eu entre temps la révolution et l'invention du droit d'auteur. C'est régressif et malhonnête ».
« Tout le monde le fait ! »
Joseph Macé-Scaron dans Libération :
« J'utilise et réutilise des textes d'écrivains pour lesquels je nourris une grande admiration, c'est un procédé littéraire classique. »
« Absolument faux », s'agace Me Tricoire.
« Il y a peut-être une recrudescence mais tout le monde ne fait pas ça. La plupart des écrivains ne font pas de plagiat. Ça tend à essayer de jeter opprobre sur toute une profession. »
« C'est un clin d'œil »
« Avant, en littérature, quand il y avait un clin d'œil, on applaudissait, aujourd'hui on tombe à bras raccourcis sur l'auteur […]. Et les emprunts, cela devient un crime, un blasphème », regrettait Joseph Macé-Scaron auprès de l'AFP.
Pour Me Tricoire, « un clin d'œil n'a jamais été la reprise de paragraphe entier. C'est un signe d'amitié entre deux œuvres ». Quand un auteur ne donne aucun accès à l'œuvre empruntée en la citant, son texte retombe dans la contrefaçon.
« Je ne plagie pas, je copie-colle »
Michel Houellebecq, pour « La Carte et le territoire » avait été accusé d'avoir recopié une page de Wikipedia, et une autre du ministère de l'Intérieur. Sur le coup, Flammarion avait formulé une réponse légaliste :
« Michel Houellebecq utilise effectivement les notices et sites officiels comme matériau littéraire brut pour parfois les intégrer dans ces romans après les avoir retravaillés. Si certaines reprises peuvent apparaître telles quelles “mot pour mot”, il ne peut s'agir que de très courtes citations qui sont en tout état de cause totalement insusceptibles de constituer un quelconque plagiat, ce qui constituerait une accusation très grave. »
Pour Hélène Maurel-Indart, « l'emprunt créatif » est très différent de « l'emprunt servile », qui multiplie les reprises littérales. « Toute écriture est toujours un travail de réécriture », admet-elle.
« Par exemple, un auteur comme Perec est dans un jeu avec le lecteur. Il faut toujours voir si l'emprunt correspond à une esthétique. »
« J'assume (et je vous emmerde) »
L'année dernière, le phénomène adolescent allemand, Hélène Hegermann, auteur de « Axolotl Roadkill » répondait aux accusations de plagiat par le droit à l'emprunt :
« Je me sers partout où je peux trouver de l'inspiration et des choses qui me stimulent : films, musique, livres, peintures, photos, conversations, rêves. Peu importe où je prends les choses. Ce qui importe, c'est où je les porte. »
Dire « c'est ma liberté d'artiste » ne tient pas la route aux yeux de Me Tricoire :
« Il y a toute une nouvelle mythologie d'Internet qui laisse penser que les contenus sont libres. Ça devient un problème de société qui dépasse d'ailleurs le champ littéraire.
L'accès au contenu n'autorise pas les emprunts. Devant un tribunal, un auteur plagié aura gain de cause. »
Au final, peu importe la ligne de défense, la contrefaçon n'a jamais tué le contrefacteur. Reconnu coupable ou non, il est peu probable que « Ticket d'entrée » entache la carrière de Joseph Macé-Scaron. Il reste directeur adjoint de Marianne, directeur du Magazine littéraire, grand débatteur du PAF. Et – cerise sur le CV –, c'est aussi à lui que l'on doit la création du prix du Pastiche. - 26 Mars 2011
La vraie vie est un roman - Libération
Les personnages étant fictifs, toute ressemblance serait fortuite. Parfois, elle ne l’est pas et finit en justice. Tenté par l’autofiction, notre rédacteur en a débusqué tous les pièges. Ce que ne firent pas Zola, Simenon, Desplechin…
Par Edouard Launet.
- 10 Novembre 2010
L'affaire Larry Clark et les errements de la mairie de Paris - l'Express
Par Ornella Lamberti
- 9 Juillet 2009
Orelsan défendu par la ligue des droits de l'Homme - Libération
Depuis début juin, il est impossible de trouver à Paris l'album du rappeur dans les bacs des bibliothèques et médiathèques municipales. Une «censure», selon la LDH.
- 10 Juin 2009
Entretien : “La Loi ne définit pas ce qu’est la pornographie” - Les Inrocks
Alors que les commissaires de l’exposition Présumés innocents risquent trois ans d’emprisonnement pour “diffusion d’images pornographiques”, une avocate revient sur les dangers de la censure.
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- 18 Mars 2009
La loi peut-elle juger l’art ? Les Inrocks
A Bordeaux, une exposition et une table ronde avec de jeunes magistrats pour faire le point sur les relations houleuses qu’entretiennent l’art et la loi.
Par Claire Moulène
Disponible ici - 17 Novembre 2008
Bettina Rheims, la photo copie - Libération
- 9 Octobre 2007
Vandalisme : J'ai juste fait un bisou - Libération
Sur l'affaire du vandalisme de la toile de Cy Twombly à Avignon,
Disponible ici - 30 Décembre 2006
Le droit doit englober l'art de son temps - Libération
Interview par Edouard Launet.
Disponible ici - 14 Décembre 2000
Un Pacs n'est pas un testament
- 5 Décembre 2000
Canal + : la justice accepte les CDD à répétition
- 10 Février 2000
FRAC AU BORD DE LA CRISE DE NERFS - Libération
Par Elisabeth LEBOVICI et Bruno MASI
- 6 Juin 1999
GAY PRIDE. «La diffamation doit être punie» - Libération
L'avocate Agnès Tricoire veut une loi pour lutter contre les propos homophobes.
Par Elisabeth LEBOVICI
- 6 Décembre 1995
LE CAMION DE BUSTAMANTE DANS LE PRÉTOIRE. L'ARTISTE ATTAQUE LA MAIRIE POUR «VOIE DE FAIT» APRÈS L'ANNULATION DE SON EXPOSITION - Libération