• 23 Mai 2017

    Colloque à l'Université du Québec à Montréal

    Je suis intervenue au colloque de l'UQAM dont le thème était "Art et littérarue de l'infamie", organisé par Ania Wroblewski et Vincent Lavoie, les 23 et 24 mai 2017.

     

  • 2 Février 2017

    Interventions au sein du Master 2 droit du marché et du patrimoine artistique à l'Université Panthéon-Assas en 2016 et en 2017

    J'ai donné des cours au sein du M2 DMPA sous la direction du professeur Laurent Pfister, sur la question du vandalisme, des relations entre les artistes et les galeries et sur l'appropriationnisme aux États-Unis et en France, les 2, 9 et 16 février 2016 et en 2017

  • 14 Décembre 2016

    Intervention à l'école nationale de la magistrature

    Je suis intervenue à l'ENM dans le cadre de la formation continue des magistrats, sous la direction de Madame Sylvie Humbert. Le thème de la formation était "L'acte de juger dans la littérature". J'ai développé la question de "la littérature en procès."

  • 15 Septembre 2016

    Congrès de l'ALAI

    Je suis intervenue au congrès de l'ALAI (Association Littéraire et Artistique Internationale), sur le thème des "Arts appliqués dans la législation sur la propriété intellectuelle, la frontière incertaine entre beauté et utilité" à Rome du 15/09/2016 au 16/09/2016.

    J'ai développé la question de "l'unité de l'art ".

  • 1 Avril 2016

    Table ronde au Mac Val

    J'ai participé au festival "Bis repetita placent " au Musée d'art contemporain du Val-de-Marne, les 1er, 2 et 3 avril 2016.

    Je suis intervenue au colloque "Transmission, création, pratiques de la reprise" sur la question "La propriété intellectuelle porte-t-elle atteinte à la liberté d'expression?". (Table ronde avec Valérie-Laure Benabou, professeur de droit, Marie Courboulay, présidente de la 3e chambre du TGI de Paris, Marie Desplechin, écrivain, Jakob Gautel, artiste, Jacinto Lageira, professeur en esthétique et Denys Riout, historien de l'art.)

     

  • 11 Mars 2016

    Colloque à l'université de Bourgogne (Dijon)

    J'ai participé au colloque dont le thème était "La culture dans ses oeuvres laïques " du 7 au 11 mars 2016. 
    (table ronde autour de l'axe: "laïcité, création et diffusion artistique" avec Moufida Fedhila (Artiste plasticienne), Combo (Street artist), Charles Conte (Responsable laïcité de la Fédération de la Ligue de l’Enseignement).)

  • 29 Novembre 2015

    Intervention à l'Université d'Automne 2015 de la LDH

    Je suis intevenue lors de cette Université d'Automne, ayant pour thème : "Penser l'antiracisme, pour une contre-offensive"

    Vidéo de l'intervention

  • 24 Septembre 2015

    Intervention dans le cadre de la formation des conseillers de la direction générale de la création artistique

    Je suis intervenue lors du stage "Droit d'auteur dans le champ des arts plastiques" dans le cadre de la formation des conseillers de la DGCA.

    Le stage avait pour objectifs, le rappel des fondamentaux du droit d'auteur, la connaissance des spécificités du droit d'auteur appliquées aux arts plastiques, l'analyse des problématiques liées à l'acquisition d'oeuvres d'art et à leur exploitation et l'étude des jurisprudences existantes.

  • 16 Juin 2015

    Intervention lors du séminaire LexisNexis

    Je suis intervenue lors de ce séminaire ayant pour thème : "Inventions et créations de salariés".

  • 11 Mai 2015

    intervention au colloque international à l'Université Catholique de Louvain

    Je suis intervenue lors du colloque "créer au nom de quoi ? Le positionnement moral de l'artiste en question".

    Mon intervention a porté sur "La dignité, l'oeuvre, l'artiste et le juge. Cherchez l'intrus."

  • 20 Janvier 2014

    Sur l'affaire Dieudonné

    Voici les liens avec les différentes interviews que j'ai données entre le 6 et le 11 janvier 2014, les débats ou émissions auxquelles j'ai participé.

    * Libération ici
    * L'humanité ici
    * Le Figaro ici
    * Le nouvel observateur ici
    * France 24, chez Vanessa Burggraf ici et ici
    * 98,5 fm à Montréal : Paul Arcand ici

  • 3 Décembre 2013

    intervention au Mac Val sur "l'oeuvre à plusieurs"

    Le programme est disponible ici

  • 5 Novembre 2013

    Codirection du colloque "L'oeuvre de l'esprit en question(s), un exercice de qualification" à la SGDL

    J'ai assuré la codirection scientifique de ce colloque à la SGDL.

    "L’oeuvre de l’esprit en question(s) un exercice de qualification"

    L’œuvre de l’esprit est l’objet du droit d’auteur, la condi­tion d’accès à la pro­tec­tion par ce droit spé­cial, sésame qui per­met au créa­teur de béné­fi­cier de pré­ro­ga­tives fortes et exor­bi­tantes du droit com­mun. C’est par­ti­cu­liè­re­ment vrai en droit fran­çais, lequel se veut a priori pro­tec­teur de l’auteur. On parle de droit d’auteur « à la fran­çaise », in favo­rem auc­to­ris. Il ne s’agit d’ailleurs pas d’un droit de l’œuvre – à l’image du droit des biens –, mais d’un droit d’auteur… de l’auteur ?

    On pour­rait tou­te­fois s’interroger sur la per­ti­nence de cette approche théo­rique, que cer­tains qua­li­fient de dog­ma­tique. Résiste-​​t-​​elle d’ailleurs lorsqu’on la confronte aux faits ? A l’heure où l’on pro­tège par ce droit non plus seule­ment un tableau, une sculp­ture, un roman, mais aussi un logi­ciel, un bou­lon, une cabine de douche, une boîte à œufs, un modèle ves­ti­men­taire…, l’auteur est-​​il bien au centre de toutes les atten­tions et les cri­tères d’accès à la pro­tec­tion sont-​​ils tou­jours ceux rete­nus et ensei­gnés, une créa­tion de forme ori­gi­nale ? Ou faut-​​il réin­ven­ter la défi­ni­tion juri­dique de l’œuvre ?

    Le créa­teur est tra­di­tion­nel­le­ment entendu comme la per­sonne phy­sique qui s’investit dans l’œuvre et y grave sa per­son­na­lité. Mais quelle est la place de l’entreprise dans cette rela­tion ombi­li­cale ? La concep­tion per­son­na­liste du droit d’auteur n’est-elle pas dépas­sée par la juris­pru­dence sur l’œuvre col­lec­tive qui redé­fi­nit l’œuvre, notam­ment dans le domaine de l’art appli­qué, par ses condi­tions de pro­duc­tion, et accorde à l’entreprise droits patri­mo­niaux et moraux ab ini­tio au détri­ment des contri­bu­teurs, les­quels ne sont par­fois même plus consi­dé­rés comme des auteurs ? De même, la fron­tière entre l’idée, de libre par­cours, et la forme, per­met­tant seule la qua­li­fi­ca­tion, est-​​elle per­ti­nente ? En outre, on assène que le cri­tère dis­cri­mi­nant retenu pour fil­trer l’accès à la pro­tec­tion est l’ori­gi­na­lité. Mais que signi­fie réel­le­ment cette notion, variable s’il en est, et épargne-​​t-​​elle une éva­lua­tion de l’œuvre ? Dans le pro­lon­ge­ment, les cri­tères indif­fé­rents consa­crés par le légis­la­teur – pré­ci­sé­ment le genre et le mérite – le sont-​​ils vrai­ment ? À l’époque des mul­tiples et des clones per­mis par les tech­niques modernes de repro­duc­tion, sur quoi porte l’appréciation ? L’ori­gi­nal, les originaux… ?

    L’œuvre de l’esprit, une simple ques­tion de qua­li­fi­ca­tion, une kyrielle d’incertitudes ! Incer­ti­tudes aggra­vées par deux para­mètres : le pro­cès et l’Europe. L’épreuve que les tri­bu­naux imposent à cette caté­go­rie juri­dique, entre exer­cice de qua­li­fi­ca­tion et charge de la preuve, n’influence-t-elle pas la force des cri­tères ? Et le tableau serait inachevé si l’on pas­sait sous silence le fait que ces cri­tères fran­çais sont peut-​​être appe­lés à évo­luer dès lors que la défi­ni­tion de l’œuvre est pro­gres­si­ve­ment des­si­née par la CJUE. Vers des cri­tères euro­péens de l’œuvre ?

    Ce col­loque s’inscrit dans la conti­nuité de celui réa­lisé par Fran­çoise Labarthe et Alexan­dra Ben­sa­moun, à l’INHA, en mai 2012, L’art en mou­ve­ment : regards de droit privé (actes publiés aux édi­tions Mare et Mar­tin). L’idée est encore ici de croi­ser les approches, cette fois sous l’angle unique du droit d’auteur, mais en invi­tant à la réflexion uni­ver­si­taires, pro­fes­sion­nels, venant de dif­fé­rents horizons.
     

  • 29 Mai 2013

    Participation à Service public (France Inter)

    J'ai participé à l'émission consacrée au plagiat le 15 mai 2013, et ce fut un plaisir. Comme les retours sont très positifs (mais les amis sont-ils objectifs? ), je vous suggère de l'écouter ici.

  • 18 Septembre 2012

    La commande publique et le droit d'auteur à l'espace Landowski de Boulogne Billancourt

    Intervention au colloque consacré à l'oeuvre de Paul Landowski sur le thème général de la dialectique entre le commanditaire et l'auteur.

    Sujet intéressant, et qui, pour éviter les conflits, exige un travail de fond pour l'élaboration contractuelle entre les parties.
     

  • 5 Juin 2012

    Conférence à la cité de la BD d'Angoulême

    J'ai donné une conférence à partir du Petit traité de la liberté de création à la cité de la BD d'Angoulême le 24 mai 2012. La conférence était animée par Sébastien Cornuaud, brillant juriste de la cité. Les auteurs de bd ont bien de la chance.

    Et quelle belle ville!

  • 5 Juin 2012

    Table ronde au Festival Latitudes Contemporaines

    Le 15 juin 2012 à Lille (Gare Saint Sauveur, Lille 3000), à l'invitation de Benoît Hennaut, j'ai participé aux rencontres professionnelles intitulées cette année "art et démocratie, culture et cohésion sociale", et j'ai animé une table ronde sur le thème suivant :

    "Quelles garanties la liberté de création donne-telle à la démocratie? Et inversement? Dans quelle relation d'inclusion et de conséquences avec les droits fondamentaux?"

  • 17 Mars 2012

    Débat sur le plagiat au salon du livre organisé par la SCAM et la SGDL

    "Pomme C, Pomme V, où commence le plagiat ?"

    Plagiat, volontaire, plagiat inconscient, où commence le plagiat dès lors que les outils informatiques permettent aujourd'hui le copié-collé, la citation sortie de son contexte, l’écriture participative, etc.

    Avec l’écrivain Alain Vircondelet, l’avocate Agnès Tricoire et les universitaires Louise Merezau et Hélène Maurel-Indart. Rencontre animée par Antoine Perraud.
     

  • 1 Décembre 2011

    Conférence sur la censure dans l'art CCI des Deux Sèvres - Niort

    La censure en France, l'art au risque du blasphème

    conférence pour les Amis des Arts, jeudi 1er décembre, Salle des congrès, CCI des Deux Sèvres, Niort
  • 25 Novembre 2011

    Débat sur l'Artist Pension Trust organisé par la Maison Rouge

    Artist Pension Trust : l’art contemporain, un instrument financier comme un autre ? une table ronde modérée par Gaël Charbau , un événement Maison Rouge hors les murs au cinéma le nouvel odéon (paris 6e)

    Participants : Stéphane Corréard (expert en art contemporain), Florence Derieux (directrice du FRAC Champagne-Ardenne), Fabienne Leclerc (directrice de la Galerie In-Situ), Mathieu Mercier (artiste), Tristan Trémeau (critique et historien de l’art), Agnès Tricoire (avocat, spécialiste en propriété intellectuelle).

    En 2003, Moti Shniberg, un jeune homme d’affaires collectionneur installé à New York, constate que les artistes, dont la situation est souvent précaire et les revenus irréguliers, ne sont pas en mesure de faire des placements financiers pour sécuriser leur retraite. L’évolution de la valeur de leurs œuvres est imprévisible dans le temps et leur progression de carrière incertaine.
    Shniberg décide alors de créer Mutual Art Services Inc., une entreprise initialement dédiée au développement de nouveaux services financiers pour le monde de l’art. C’est dans ce cadre et après s’être associé avec son ancien professeur Dan Galai, expert en risques et diversifications des portefeuilles d’actions, que naît en 2004 l’Artist Pension Trust. Ce trust vise à offrir aux artistes qui en font partie la possibilité d’accéder à un placement à long terme présenté comme sûr et ne nécessitant aucun investissement financier : ce sont en effet leurs œuvres d’art qui sont placées et non de l’argent, à raison de vingt œuvres par artiste sur vingt ans.
    Le système mis en place repose sur le partage mutualiste. Lorsqu’une œuvre -cédée par un artiste au fond- est vendue, l’argent se répartit de la manière suivante : 40% à l’artiste créateur de l’œuvre, 32% à l’ensemble des artistes du fond, 28 % pour APT.
    Installée dans les Iles Vierges Britanniques, la Holding de Moti Shniberg soulève toutefois de nombreuses questions et inquiétudes dans le monde de l’art. Avec près de 1400 artistes participant aujourd’hui au programme et 106 « curators » reconnus sur les différentes scènes artistiques, qui jouent le rôle de conseillers pour le fond en recrutant ces artistes, APT vise à constituer, en 20 ans, la plus grande collection d’art contemporain au monde, avec près de 60000 œuvres. En plus des possibles problèmes de conflits d’intérêts liant des employés d’institutions publiques à un grand opérateur privé, APT deviendrait alors l’entité la plus importante et la plus influente du monde de l’art d’aujourd’hui...
     

  • 25 Novembre 2011

    Expo BPI : Editeurs, les lois du métier

    Je participe à cette expo dont le conseiller scientifique est Hervé Serry :

    Du mardi 22/11/2011 au lundi 09/01/2012

    Niveau 2 de la bibliothèque

    Depuis 1945, l’édition française s’est trouvée impliquée dans de nombreux procès et affaires. Ceux-ci apparaissent comme autant d’obstacles à la libre circulation des livres en tant que vecteurs d’idées et de représentations esthétiques.
    Certains livres remettent en question les normes sociales en matière de violence, de sexualité, d'expression politique ou de pouvoirs économiques.
    L’exposition Éditeurs, les lois du métier explore les occasions au cours desquelles les éditeurs ont été confrontés à ces normes. Elle revient sur les stratégies mises en oeuvre par ces professionnels pour poursuivre leurs activités et présente la place des lois dans le monde éditorial contemporain.


    Programme

    Le parcours de l’exposition est organisé en trois parties :

    • une partie centrale servant d’orientation, où seront présentés les principaux textes de lois, une chronologie générale, des interviews vidéo de spécialistes ainsi qu’un rappel des principales affaires évoquées dans l’exposition.
    • deux parties chronologiques : l'une sur la période de l’après-guerre à la fin des années 1970 et l'autre sur la période contemporaine.

    Près de quatre cents documents illustrent le propos de cette exposition : archives juridiques, archives d’éditeurs ou d’auteurs, éditions originales de livres, photographies, articles de presse, documents audiovisuels.
    Les documents d’archives proviennent des fonds de l’Institut Mémoires de l’édition contemporaine (Imec), des Archives Nationales, mais aussi de collections particulières. Certaines pièces, notamment les archives du ministère de la Justice, n’avaient jamais été rendues publiques jusqu’ici.

    Ce projet est le fruit d’une coproduction entre la Bpi, la Bibliothèque francophone multimédia (Bfm) de Limoges, et l’Imec à Caen.
  • 25 Novembre 2011

    Colloque BPI sur la censure dans le monde littéraire

    Quelle est la place des lois dans le monde éditorial français depuis l’après-guerre ? La censure est un paramètre social et politique majeur de la production culturelle et artistique actuelle. Mais l'arsenal juridique existant peut également servir aux éditeurs pour triompher de la concurrence ou susciter des scandales rémunérateurs.
    Dans le cadre de l’exposition « Éditeurs : les lois du métier », la Bpi et l'Imec proposent deux colloques sur la censure et les limitations de circulation des idées et des oeuvres de l'esprit.

    je suis intervenue sur la question "liberté littéraire et fiction".


     

  • 10 Octobre 2011

    Débat-rencontre à la Sorbonne (CERAP)

    J'ai été invitée par le CERAP, à un débat-rencontre, à la Sorbonne, amphithéâtre Bachelard, autour de mon livre, Petit traité de la liberté de création, La découverte, mars 2011,
    Ce débat était organisé par Richard Conte & Marc Jimenez.
     

  • 10 Octobre 2011

    Séminaire littérature et censure (ITEM ENS)

    Je suis intervenue dans le cadre du séminaire "Littérature et Censure" sur le thème suivant : « Théorie de la fiction et liberté de création " à l'École Normale Supérieure de Paris

  • 15 Juin 2011

    Participation au colloque à l'ENS sur le "jugement moral et la fiction littéraire"

    Dans le cadre de ce colloque organisé par Jean-Baptiste Amadieu (ITEM), Jean-Charles Darmon (UVSQ et CRRLPM) et Philippe Desan (University of Chicago),
    en partenariat avec l' Institut des Textes et Manuscrits modernes (UMR 8132, CNRS-ENS), le Centre de Recherche sur les Relations entre Littérature, Philosophie et Morale (USR 3308, CNRS-ENS), the University of Chicago, et la Société des gens de lettres,
    avec la collaboration de l’équipe État-Société-Religion de l’Université de Versailles-Saint-Quentin et du Centre d’études de la langue et de la littérature françaises des 17e et 18e siècles,
    j'ai eu le très grand plaisir d'animer une table ronde sur la question " Jugement moral et fiction littéraire "  , avec cinq écrivains, Alain Absire, Christophe Donner, Serge Doubrovsky, Pierre Jourde et Gabriel Matzneff.

  • 29 Avril 2011

    Débat télévisé avec Bernard Debré chez Daniel Picouly

    Je suis intervenue le vendredi 29 avril, dans l’émission de Daniel Picouly, Café Pcouly, sur France 5 à 21h35, et j'ai débattu avec Bernard Debré, qui a pris des positions réactionnaires proches de celles de l’AGRIF dans l’affaire Piss Christ, l’oeuvre de Serrano vandalisée à la Collection Lambert en Avignon.

    Bernard Debré, tout en s’affirmant républicain, relaie les positions de cette association intégriste d’extrême droite sur son blog.


  • 11 Février 2011

    Intervention à la conférence sur la liberté de création à l'ENS avec Pierre Marc de Biasi

    Pour écouter la conférence, cliquez ici

    La liberté de création n’est prévue dans aucun texte de loi, aucun instrument juridique ne l’a pensée. La liberté d’expression est bien consacrée depuis plus de deux siècles par l’article 11 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789, mais on ne trouve pas la moindre référence aux œuvres, ou à l’art, dans cette déclaration. Or les œuvres font débat. Et ce débat se déroule de plus en plus devant les tribunaux, la loi se montrant sans cesse plus contraignante et répressive. Qui doit juger les œuvres et selon quels critères ? Objectifs ou subjectifs ? Que faire des opinions, religieuses, morales, politiques des juges ou des censeurs ? La littérature doit-elle se soumettre ou être soumise de force à des impératifs aussi variés et étrangers à sa sphère ? Comment définir la liberté de création ? A-t-elle des limites acceptables, comme la vie privée ? Il n’est pas possible de répondre sérieusement à ces questions sans alimenter la réflexion juridique par d’autres disciplines, comme la philosophie, la narratologie et la sociologie. Pour que le public reste libre d’entrer en contact avec les œuvres sans que l’on pense à sa place, Agnès Tricoire dessine les contours d’une liberté de création qui s’enracine dans la liberté d’expression, mais s’en distingue parce que l’art n’est pas simplement du discours.
     

    Mise à jour : LOI n° 2016-925 du 7 juillet 2016 relative à la liberté de la création, à l'architecture et au patrimoine qui consacre la liberté de création.

  • 18 Novembre 2010

    Débat à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne sur le Nu

    Autour de l'exposition d'Hervé Rabot : Avec Elles & Autres Feux
    du mardi 23 novembre 2010 au vendredi 10 décembre 2010 -
    L’UFR d’Arts plastiques et Sciences de l’Art et la Galerie Michel Journiac
    de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne ont proposé un débat en présence de  :

    RICHARD CONTE (Directeur du CERAP, Université Paris 1)
    JEAN DA SILVA (Directeur de l’ED arts et sciences de l’art, Paris 1)
    MICHELLE DEBAT (Université Paris 8, esthétique)
    JACINTO LAGEIRA (Université Paris 1, esthétique)
    GISÈLE GRAMMARE (Université Paris 1, arts plastiques)
    AGNÈS TRICOIRE (déléguée de l’Observatoire de la liberté d’expression en matière de création de la ligue des droits de l’homme)
    Débat en présence de l’artiste animé par SANDRINE MORSILLO (Université Paris 1)

    "NUS OSTENSIBLEMENT NUS"

    L’ostensiblement nu arbore avec insolence le corps immanent, matériel, délivré du vieux péché de chair et insouciant du désir qu’il serait susceptible d’éveiller. Les femmes volontaires de Hervé Rabot ne sont pas des mannequins anémiques ou des porno-stars siliconées, ce sont des femmes « de tous les jours », des copines, des voisines, des collègues… Avec cet artiste, elles acceptent d’offrir la crudité de leur apparence corporelle à nos regards de mâles piégés. Mais le point de visée adopté ici est contrarié par le regard sans complaisance de ces femmes. Il s’envole on ne sait où. Il échappe au prédateur sans lui refuser sa ration de voyeurisme. On pense à la « pitié » dont parle Deleuze à propos des œuvres de Bacon. Ce qui expliquerait que c’est bien « avec elles », dans une complicité signifiante assumée, que travaille Rabot. Et puis c’est vrai enfin qu’elles semblent émerger de la couleur comme pour l’épiphanie d’un corps humain, cette fois donné pour ce qu’il est et rien de plus. Sauf peut-être, une image.

  • 14 Octobre 2010

    Colloque sur le droit d'auteur à Pékin

    J'ai participé au colloque international co-organisé à Pékin par l'Université de Renmin, la Chinese Law Society, et la Copyright Society of China sur le centenaire de la loi sur le droit d'auteur.

    Je suis intervenue sur la définition de l'oeuvre et les oeuvres d'art contemporain.

  • 19 Juillet 2010

    Participation à l'émission Procès Verbal sur France Inter

    J'ai participé à l'émission d'Olivia Gesbert, avec Pierre-Marc de Biasi, Chercheur au CNRS, plasticien et critique littéraire, Olivier Blanckart, Sculpteur,
    et Grégoire Korganow, Photographe, auteur de l’exposition « Père et fils » (printemps 2010 au Forum des Halles à Paris).


    Elle avait pour titre : "Au-delà de l’affaire « Présumés innocents » : est-ce qu’un artiste a tous les droits ?"

  • 17 Juillet 2010

    Participation à une table ronde sur la censure lors du festival côté court

    J'ai participé, à un débat organisé par le Festival Côté Court, avec Jean Marc Adolphe, Catherine Millet, Stéphanie Moisdon et Bernard Noël.
    Le titre était "censure, sensure".

    « Pour quelques actes de censure visibles (et évidemment condamnables), combien d’autocensures invisibles ? » - Jean-Marc Adolphe

    Censure. Mot fréquemment utilisé dont les synonymes (contrôle, désaveu, réprobation...), les victimes (écrivains, artistes, cinéastes...), les accusations (subversion, perversion, atteinte aux bonnes moeurs...) et les sanctions (procès, autodafé, condamnation à mort...) ne manquent pas dans l’Histoire récente et passée. Avec le temps, on pourrait croire que ce vilain mot a disparu, vu la toute puissance de l’expression liberté et de la liberté d’expression. Et pourtant... L’actu, la sale actu, évoque plutôt le contraire : décro- chage d’oeuvres, mise en accusation de commissaires d’expositions, autocensure des créateurs...

    Comment va la pensée ? Où en est la liberté d’expression en France ? Qui sont les nouveaux censeurs ? Pourquoi et comment ceinture-t-on ses idées ? Après l’église et l’état, la censure est-elle la nouvelle favorite des associations ?

    Cette année, le festival Côté court met le corps à l’honneur dans une rétrospective de 70 lms intitulée
    « Du Corps à l’image ». Le corps renvoie à l’amour, à la beauté, à la légèreté, à la maladie, à la vieillesse, à la mise à nu, au mouvement, au désir, mais aussi à la censure. Matière à question, matière à ré exion, cet interdit de sept lettres est la vedette de cet après-midi. Ne vous censurez pas : venez la saluer, la critiquer, voire la soutenir.

    Table ronde animée par Jean-Marc Adolphe, directeur de la publication du magazine Mouvement

    Intervenants :
    Catherine Millet, rédactrice en chef du magazine artpress, auteur de « L’Art contemporain » et « Jour de souffrance »
    Stéphanie Moisdon, co-fondatrice du magazine Frog et de l’agence Bureau des vidéos, critique d’art et commissaire d’exposition indépendante
    Bernard Noël, poète, essayiste, critique d’art, romancier, auteur de « L’Outrage aux mots » réponse au procès pour outrage aux bonnes mœurs suscité par « Le Château de Cène »
    Emmanuel Pierrat, avocat spécialiste du droit de la presse et de la communication, romancier, essayiste Agnès Tricoire, avocate, spécialiste en propriété intellectuelle, déléguée de l’Observatoire de la liberté de la création 

  • 24 Mars 2010

    Rencontre-débat lors du 12e rendez-vous du cycle art [espace] public

    J'ai participé à une recontre-débat autour du thème : "Quand l'art trouble l'ordre public"

    Présentation ici

  • 3 Mars 2010

    Participation à une séance des « Actualités critiques » de l'AICA France au Palais de Tokyo

    Je suis intervenue à la séance qui abordait le thème "censure/autocensure dans les arts plastiques"

    A l’heure de la recrudescence de la censure et de sa re-formulation en des formes toujours plus pernicieuses, générant des autocensures évidentes ou larvées de la part des différents acteurs de la scène artistique, les questions de la liberté de création, d’expression et de monstration restent posées.
    Qu’en est-il de la pratique de la critique d’art dans un tel contexte ?
    Où commence l’autocensure, conséquence d’une pression des pouvoirs et lobbies d’opinion ?
    Quels leviers de résistance, individuelle et collective, peut-on mettre en place afin que les activités artistique et intellectuelle puissent s'affirmer dans l'indépendance et la liberté qu'elles requièrent ?
    Notre table ronde entend aborder ces questions à travers l’approche de situations politiques et culturelles différentes.
     

    Vous pouvez visionner mon intervention ici

  • 3 Mars 2010

    Conférence sur le droit d'auteur dans les dispositifs artistiques prenant en compte les mise en oeuvre du spectateur

    Programme de Recherche "Praticables" - MESHS LILLE 

  • 3 Décembre 2009

    Séminaire sur la liberté d’expression et de création à Istanbul (EUROMED)

    J'ai participé au séminaire régional organisé par la Plateforme non gouvernementale EUROMED avec le soutien de la présidence suédoise de l’union Européenne et de la Commission Européenne.



     

  • 24 Novembre 2009

    Journée professionnelle à la cité des sciences et de l'industrie

    J'ai participé à cette journée autour du thème : "La bande dessinée dans l’univers numérique : quels modes d’exploitation ? quels droits,quels contrats et quelles responsabilités ?"

    Nous avons abordé la question de l'incidence de la BD numérique sur les auteurs et leurs droits lors d'une table ronde avec Bruno Bellamy (adaBD), Marie-Anne Ferry-Fall (ADAGP), Olivier Jouvray (Groupement des auteurs BD/SNAC), Florence-Marie Piriou (Sofia).

    compte rendu de la journée professionnelle ici

  • 15 Octobre 2009

    Rencontre organisé par le MOTif* et l'Observatoire de la liberté de création

    Je suis intervenue à la rencontre dont le thème était : « La liberté de création littéraire et l'exception de fiction ».


    L’autonomie de la littérature est aujourd’hui encore remise en cause par des demandes de censure qui confondent fiction et discours littéral. L’exception de fiction est-elle significative et opératoire, et peut-elle constituer un pont réussi entre droit et littérature?

    Invité d'honneur Nedim Gürsel, écrivain.


    J'ai présenté les affaires Bénier-Burckel (Pogrom, Flammarion), Lindon (Le Procès de Jean-Marie Le Pen, POL) et Besson (L’Enfant d’octobre, Grasset).

    Les textes des interventions sont téléchargeables  ici.

    * Le MOTif, Observatoire du livre et de l'écrit en Ile-de-France, est un organisme associé de la Région Ile-de-France mis en place pour développer le lien entre les métiers du livre et proposer des politiques publiques pertinentes, adaptées aux évolutions en cours. Il est un observatoire qui publie des études sur le secteur du livre, un centre de ressources en ligne - www.lemotif.fr - et un lieu de rencontres professionnelles, débats, manifestations littéraires...

  • 16 Mai 2009

    Colloque au mac Val

    Je suis intervenue au colloque « Date limite de conservation » qui traitait les thèmes de l'Art, du vandalisme et de la restauration.

    J'ai traité la question suivante  "Contexte juridique du vandalisme. L’œuvre au tribunal populaire."

  • 19 Novembre 2008

    Débat : Justice, presse et médias : de Zola à Ouvreau - Revue Mouvements

    J'ai participé au débat avec Florence Aubenas , Henri Leclerc , Jean-Pierre Dubois, Pascale Robert-Driard  et Salas Denis.


    La place de la justice dans la démocratie, les évolutions suivies par le statut de la victime et le rôle de la presse dans les processus d’identification à la victime et d’indignation face aux faits divers sont les questions abordées lors d’une table ronde organisée par la LDH lors des 3èmes rencontres du livre et de la presse des droits de l’Homme qui se sont tenues les 12 et 13 avril 2008. Débat autour d’Agnès Tricoire (LDH), les journalistes Florence Aubenas (Nouvel Obs) et Pascale Robert-Driard (Le Monde), le magistrat Denis Salas, Jean-Pierre Dubois président en exercice de la LDH et Henri Leclerc, un de ses anciens présidents. 

    Consultable ici