- 23 Mai 2017
Colloque à l'Université du Québec à Montréal
Je suis intervenue au colloque de l'UQAM dont le thème était "Art et littérarue de l'infamie", organisé par Ania Wroblewski et Vincent Lavoie, les 23 et 24 mai 2017.
- 2 Février 2017
Interventions au sein du Master 2 droit du marché et du patrimoine artistique à l'Université Panthéon-Assas en 2016 et en 2017
J'ai donné des cours au sein du M2 DMPA sous la direction du professeur Laurent Pfister, sur la question du vandalisme, des relations entre les artistes et les galeries et sur l'appropriationnisme aux États-Unis et en France, les 2, 9 et 16 février 2016 et en 2017
- 14 Décembre 2016
Intervention à l'école nationale de la magistrature
Je suis intervenue à l'ENM dans le cadre de la formation continue des magistrats, sous la direction de Madame Sylvie Humbert. Le thème de la formation était "L'acte de juger dans la littérature". J'ai développé la question de "la littérature en procès."
- 15 Septembre 2016
Congrès de l'ALAI
Je suis intervenue au congrès de l'ALAI (Association Littéraire et Artistique Internationale), sur le thème des "Arts appliqués dans la législation sur la propriété intellectuelle, la frontière incertaine entre beauté et utilité" à Rome du 15/09/2016 au 16/09/2016.
J'ai développé la question de "l'unité de l'art ".
- 1 Avril 2016
Table ronde au Mac Val
J'ai participé au festival "Bis repetita placent " au Musée d'art contemporain du Val-de-Marne, les 1er, 2 et 3 avril 2016.
Je suis intervenue au colloque "Transmission, création, pratiques de la reprise" sur la question "La propriété intellectuelle porte-t-elle atteinte à la liberté d'expression?". (Table ronde avec Valérie-Laure Benabou, professeur de droit, Marie Courboulay, présidente de la 3e chambre du TGI de Paris, Marie Desplechin, écrivain, Jakob Gautel, artiste, Jacinto Lageira, professeur en esthétique et Denys Riout, historien de l'art.)
- 11 Mars 2016
Colloque à l'université de Bourgogne (Dijon)
J'ai participé au colloque dont le thème était "La culture dans ses oeuvres laïques " du 7 au 11 mars 2016.
(table ronde autour de l'axe: "laïcité, création et diffusion artistique" avec Moufida Fedhila (Artiste plasticienne), Combo (Street artist), Charles Conte (Responsable laïcité de la Fédération de la Ligue de l’Enseignement).) - 29 Novembre 2015
Intervention à l'Université d'Automne 2015 de la LDH
Je suis intevenue lors de cette Université d'Automne, ayant pour thème : "Penser l'antiracisme, pour une contre-offensive"
- 24 Septembre 2015
Intervention dans le cadre de la formation des conseillers de la direction générale de la création artistique
Je suis intervenue lors du stage "Droit d'auteur dans le champ des arts plastiques" dans le cadre de la formation des conseillers de la DGCA.
Le stage avait pour objectifs, le rappel des fondamentaux du droit d'auteur, la connaissance des spécificités du droit d'auteur appliquées aux arts plastiques, l'analyse des problématiques liées à l'acquisition d'oeuvres d'art et à leur exploitation et l'étude des jurisprudences existantes.
- 16 Juin 2015
Intervention lors du séminaire LexisNexis
Je suis intervenue lors de ce séminaire ayant pour thème : "Inventions et créations de salariés".
- 11 Mai 2015
intervention au colloque international à l'Université Catholique de Louvain
Je suis intervenue lors du colloque "créer au nom de quoi ? Le positionnement moral de l'artiste en question".
Mon intervention a porté sur "La dignité, l'oeuvre, l'artiste et le juge. Cherchez l'intrus."
- 20 Janvier 2014
Sur l'affaire Dieudonné
Voici les liens avec les différentes interviews que j'ai données entre le 6 et le 11 janvier 2014, les débats ou émissions auxquelles j'ai participé.
* Libération ici
* L'humanité ici
* Le Figaro ici
* Le nouvel observateur ici
* France 24, chez Vanessa Burggraf ici et ici
* 98,5 fm à Montréal : Paul Arcand ici - 3 Décembre 2013
intervention au Mac Val sur "l'oeuvre à plusieurs"
Le programme est disponible ici
- 5 Novembre 2013
Codirection du colloque "L'oeuvre de l'esprit en question(s), un exercice de qualification" à la SGDL
J'ai assuré la codirection scientifique de ce colloque à la SGDL.
"L’oeuvre de l’esprit en question(s) un exercice de qualification"
L’œuvre de l’esprit est l’objet du droit d’auteur, la condition d’accès à la protection par ce droit spécial, sésame qui permet au créateur de bénéficier de prérogatives fortes et exorbitantes du droit commun. C’est particulièrement vrai en droit français, lequel se veut a priori protecteur de l’auteur. On parle de droit d’auteur « à la française », in favorem auctoris. Il ne s’agit d’ailleurs pas d’un droit de l’œuvre – à l’image du droit des biens –, mais d’un droit d’auteur… de l’auteur ?
On pourrait toutefois s’interroger sur la pertinence de cette approche théorique, que certains qualifient de dogmatique. Résiste-t-elle d’ailleurs lorsqu’on la confronte aux faits ? A l’heure où l’on protège par ce droit non plus seulement un tableau, une sculpture, un roman, mais aussi un logiciel, un boulon, une cabine de douche, une boîte à œufs, un modèle vestimentaire…, l’auteur est-il bien au centre de toutes les attentions et les critères d’accès à la protection sont-ils toujours ceux retenus et enseignés, une création de forme originale ? Ou faut-il réinventer la définition juridique de l’œuvre ?
Le créateur est traditionnellement entendu comme la personne physique qui s’investit dans l’œuvre et y grave sa personnalité. Mais quelle est la place de l’entreprise dans cette relation ombilicale ? La conception personnaliste du droit d’auteur n’est-elle pas dépassée par la jurisprudence sur l’œuvre collective qui redéfinit l’œuvre, notamment dans le domaine de l’art appliqué, par ses conditions de production, et accorde à l’entreprise droits patrimoniaux et moraux ab initio au détriment des contributeurs, lesquels ne sont parfois même plus considérés comme des auteurs ? De même, la frontière entre l’idée, de libre parcours, et la forme, permettant seule la qualification, est-elle pertinente ? En outre, on assène que le critère discriminant retenu pour filtrer l’accès à la protection est l’originalité. Mais que signifie réellement cette notion, variable s’il en est, et épargne-t-elle une évaluation de l’œuvre ? Dans le prolongement, les critères indifférents consacrés par le législateur – précisément le genre et le mérite – le sont-ils vraiment ? À l’époque des multiples et des clones permis par les techniques modernes de reproduction, sur quoi porte l’appréciation ? L’original, les originaux… ?
L’œuvre de l’esprit, une simple question de qualification, une kyrielle d’incertitudes ! Incertitudes aggravées par deux paramètres : le procès et l’Europe. L’épreuve que les tribunaux imposent à cette catégorie juridique, entre exercice de qualification et charge de la preuve, n’influence-t-elle pas la force des critères ? Et le tableau serait inachevé si l’on passait sous silence le fait que ces critères français sont peut-être appelés à évoluer dès lors que la définition de l’œuvre est progressivement dessinée par la CJUE. Vers des critères européens de l’œuvre ?
Ce colloque s’inscrit dans la continuité de celui réalisé par Françoise Labarthe et Alexandra Bensamoun, à l’INHA, en mai 2012, L’art en mouvement : regards de droit privé (actes publiés aux éditions Mare et Martin). L’idée est encore ici de croiser les approches, cette fois sous l’angle unique du droit d’auteur, mais en invitant à la réflexion universitaires, professionnels, venant de différents horizons.
- 29 Mai 2013
Participation à Service public (France Inter)
J'ai participé à l'émission consacrée au plagiat le 15 mai 2013, et ce fut un plaisir. Comme les retours sont très positifs (mais les amis sont-ils objectifs? ), je vous suggère de l'écouter ici.
- 18 Septembre 2012
La commande publique et le droit d'auteur à l'espace Landowski de Boulogne Billancourt
Intervention au colloque consacré à l'oeuvre de Paul Landowski sur le thème général de la dialectique entre le commanditaire et l'auteur.
Sujet intéressant, et qui, pour éviter les conflits, exige un travail de fond pour l'élaboration contractuelle entre les parties.
- 5 Juin 2012
Table ronde au Festival Latitudes Contemporaines
Le 15 juin 2012 à Lille (Gare Saint Sauveur, Lille 3000), à l'invitation de Benoît Hennaut, j'ai participé aux rencontres professionnelles intitulées cette année "art et démocratie, culture et cohésion sociale", et j'ai animé une table ronde sur le thème suivant :
"Quelles garanties la liberté de création donne-telle à la démocratie? Et inversement? Dans quelle relation d'inclusion et de conséquences avec les droits fondamentaux?" - 5 Juin 2012
Conférence à la cité de la BD d'Angoulême
J'ai donné une conférence à partir du Petit traité de la liberté de création à la cité de la BD d'Angoulême le 24 mai 2012. La conférence était animée par Sébastien Cornuaud, brillant juriste de la cité. Les auteurs de bd ont bien de la chance.
Et quelle belle ville!
- 17 Mars 2012
Débat sur le plagiat au salon du livre organisé par la SCAM et la SGDL
"Pomme C, Pomme V, où commence le plagiat ?"
Plagiat, volontaire, plagiat inconscient, où commence le plagiat dès lors que les outils informatiques permettent aujourd'hui le copié-collé, la citation sortie de son contexte, l’écriture participative, etc.Avec l’écrivain Alain Vircondelet, l’avocate Agnès Tricoire et les universitaires Louise Merezau et Hélène Maurel-Indart. Rencontre animée par Antoine Perraud.
- 1 Décembre 2011
Conférence sur la censure dans l'art CCI des Deux Sèvres - Niort
La censure en France, l'art au risque du blasphème
conférence pour les Amis des Arts, jeudi 1er décembre, Salle des congrès, CCI des Deux Sèvres, Niort - 25 Novembre 2011
Colloque BPI sur la censure dans le monde littéraire
Quelle est la place des lois dans le monde éditorial français depuis l’après-guerre ? La censure est un paramètre social et politique majeur de la production culturelle et artistique actuelle. Mais l'arsenal juridique existant peut également servir aux éditeurs pour triompher de la concurrence ou susciter des scandales rémunérateurs.
Dans le cadre de l’exposition « Éditeurs : les lois du métier », la Bpi et l'Imec proposent deux colloques sur la censure et les limitations de circulation des idées et des oeuvres de l'esprit.je suis intervenue sur la question "liberté littéraire et fiction".
- 25 Novembre 2011
Expo BPI : Editeurs, les lois du métier
Je participe à cette expo dont le conseiller scientifique est Hervé Serry :
Du mardi 22/11/2011 au lundi 09/01/2012
Niveau 2 de la bibliothèque
Depuis 1945, l’édition française s’est trouvée impliquée dans de nombreux procès et affaires. Ceux-ci apparaissent comme autant d’obstacles à la libre circulation des livres en tant que vecteurs d’idées et de représentations esthétiques.
Certains livres remettent en question les normes sociales en matière de violence, de sexualité, d'expression politique ou de pouvoirs économiques.
L’exposition Éditeurs, les lois du métier explore les occasions au cours desquelles les éditeurs ont été confrontés à ces normes. Elle revient sur les stratégies mises en oeuvre par ces professionnels pour poursuivre leurs activités et présente la place des lois dans le monde éditorial contemporain.
Programme
Le parcours de l’exposition est organisé en trois parties :
• une partie centrale servant d’orientation, où seront présentés les principaux textes de lois, une chronologie générale, des interviews vidéo de spécialistes ainsi qu’un rappel des principales affaires évoquées dans l’exposition.
• deux parties chronologiques : l'une sur la période de l’après-guerre à la fin des années 1970 et l'autre sur la période contemporaine.
Près de quatre cents documents illustrent le propos de cette exposition : archives juridiques, archives d’éditeurs ou d’auteurs, éditions originales de livres, photographies, articles de presse, documents audiovisuels.
Les documents d’archives proviennent des fonds de l’Institut Mémoires de l’édition contemporaine (Imec), des Archives Nationales, mais aussi de collections particulières. Certaines pièces, notamment les archives du ministère de la Justice, n’avaient jamais été rendues publiques jusqu’ici.
Ce projet est le fruit d’une coproduction entre la Bpi, la Bibliothèque francophone multimédia (Bfm) de Limoges, et l’Imec à Caen. - 25 Novembre 2011
Débat sur l'Artist Pension Trust organisé par la Maison Rouge
Artist Pension Trust : l’art contemporain, un instrument financier comme un autre ? une table ronde modérée par Gaël Charbau , un événement Maison Rouge hors les murs au cinéma le nouvel odéon (paris 6e)
Participants : Stéphane Corréard (expert en art contemporain), Florence Derieux (directrice du FRAC Champagne-Ardenne), Fabienne Leclerc (directrice de la Galerie In-Situ), Mathieu Mercier (artiste), Tristan Trémeau (critique et historien de l’art), Agnès Tricoire (avocat, spécialiste en propriété intellectuelle).
En 2003, Moti Shniberg, un jeune homme d’affaires collectionneur installé à New York, constate que les artistes, dont la situation est souvent précaire et les revenus irréguliers, ne sont pas en mesure de faire des placements financiers pour sécuriser leur retraite. L’évolution de la valeur de leurs œuvres est imprévisible dans le temps et leur progression de carrière incertaine.
Shniberg décide alors de créer Mutual Art Services Inc., une entreprise initialement dédiée au développement de nouveaux services financiers pour le monde de l’art. C’est dans ce cadre et après s’être associé avec son ancien professeur Dan Galai, expert en risques et diversifications des portefeuilles d’actions, que naît en 2004 l’Artist Pension Trust. Ce trust vise à offrir aux artistes qui en font partie la possibilité d’accéder à un placement à long terme présenté comme sûr et ne nécessitant aucun investissement financier : ce sont en effet leurs œuvres d’art qui sont placées et non de l’argent, à raison de vingt œuvres par artiste sur vingt ans.
Le système mis en place repose sur le partage mutualiste. Lorsqu’une œuvre -cédée par un artiste au fond- est vendue, l’argent se répartit de la manière suivante : 40% à l’artiste créateur de l’œuvre, 32% à l’ensemble des artistes du fond, 28 % pour APT.
Installée dans les Iles Vierges Britanniques, la Holding de Moti Shniberg soulève toutefois de nombreuses questions et inquiétudes dans le monde de l’art. Avec près de 1400 artistes participant aujourd’hui au programme et 106 « curators » reconnus sur les différentes scènes artistiques, qui jouent le rôle de conseillers pour le fond en recrutant ces artistes, APT vise à constituer, en 20 ans, la plus grande collection d’art contemporain au monde, avec près de 60000 œuvres. En plus des possibles problèmes de conflits d’intérêts liant des employés d’institutions publiques à un grand opérateur privé, APT deviendrait alors l’entité la plus importante et la plus influente du monde de l’art d’aujourd’hui...
- 10 Octobre 2011
Séminaire littérature et censure (ITEM ENS)
Je suis intervenue dans le cadre du séminaire "Littérature et Censure" sur le thème suivant : « Théorie de la fiction et liberté de création " à l'École Normale Supérieure de Paris
- 10 Octobre 2011
Débat-rencontre à la Sorbonne (CERAP)
J'ai été invitée par le CERAP, à un débat-rencontre, à la Sorbonne, amphithéâtre Bachelard, autour de mon livre, Petit traité de la liberté de création, La découverte, mars 2011,
Ce débat était organisé par Richard Conte & Marc Jimenez.
- 15 Juin 2011
Participation au colloque à l'ENS sur le "jugement moral et la fiction littéraire"
Dans le cadre de ce colloque organisé par Jean-Baptiste Amadieu (ITEM), Jean-Charles Darmon (UVSQ et CRRLPM) et Philippe Desan (University of Chicago),
en partenariat avec l' Institut des Textes et Manuscrits modernes (UMR 8132, CNRS-ENS), le Centre de Recherche sur les Relations entre Littérature, Philosophie et Morale (USR 3308, CNRS-ENS), the University of Chicago, et la Société des gens de lettres,
avec la collaboration de l’équipe État-Société-Religion de l’Université de Versailles-Saint-Quentin et du Centre d’études de la langue et de la littérature françaises des 17e et 18e siècles,
j'ai eu le très grand plaisir d'animer une table ronde sur la question " Jugement moral et fiction littéraire " , avec cinq écrivains, Alain Absire, Christophe Donner, Serge Doubrovsky, Pierre Jourde et Gabriel Matzneff. - 29 Avril 2011
Débat télévisé avec Bernard Debré chez Daniel Picouly
Je suis intervenue le vendredi 29 avril, dans l’émission de Daniel Picouly, Café Pcouly, sur France 5 à 21h35, et j'ai débattu avec Bernard Debré, qui a pris des positions réactionnaires proches de celles de l’AGRIF dans l’affaire Piss Christ, l’oeuvre de Serrano vandalisée à la Collection Lambert en Avignon.
Bernard Debré, tout en s’affirmant républicain, relaie les positions de cette association intégriste d’extrême droite sur son blog. - 11 Février 2011
Intervention à la conférence sur la liberté de création à l'ENS avec Pierre Marc de Biasi
Pour écouter la conférence, cliquez ici
La liberté de création n’est prévue dans aucun texte de loi, aucun instrument juridique ne l’a pensée. La liberté d’expression est bien consacrée depuis plus de deux siècles par l’article 11 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789, mais on ne trouve pas la moindre référence aux œuvres, ou à l’art, dans cette déclaration. Or les œuvres font débat. Et ce débat se déroule de plus en plus devant les tribunaux, la loi se montrant sans cesse plus contraignante et répressive. Qui doit juger les œuvres et selon quels critères ? Objectifs ou subjectifs ? Que faire des opinions, religieuses, morales, politiques des juges ou des censeurs ? La littérature doit-elle se soumettre ou être soumise de force à des impératifs aussi variés et étrangers à sa sphère ? Comment définir la liberté de création ? A-t-elle des limites acceptables, comme la vie privée ? Il n’est pas possible de répondre sérieusement à ces questions sans alimenter la réflexion juridique par d’autres disciplines, comme la philosophie, la narratologie et la sociologie. Pour que le public reste libre d’entrer en contact avec les œuvres sans que l’on pense à sa place, Agnès Tricoire dessine les contours d’une liberté de création qui s’enracine dans la liberté d’expression, mais s’en distingue parce que l’art n’est pas simplement du discours.
Mise à jour : LOI n° 2016-925 du 7 juillet 2016 relative à la liberté de la création, à l'architecture et au patrimoine qui consacre la liberté de création.
- 18 Novembre 2010
Débat à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne sur le Nu
Autour de l'exposition d'Hervé Rabot : Avec Elles & Autres Feux
du mardi 23 novembre 2010 au vendredi 10 décembre 2010 -
L’UFR d’Arts plastiques et Sciences de l’Art et la Galerie Michel Journiac
de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne ont proposé un débat en présence de :
RICHARD CONTE (Directeur du CERAP, Université Paris 1)
JEAN DA SILVA (Directeur de l’ED arts et sciences de l’art, Paris 1)
MICHELLE DEBAT (Université Paris 8, esthétique)
JACINTO LAGEIRA (Université Paris 1, esthétique)
GISÈLE GRAMMARE (Université Paris 1, arts plastiques)
AGNÈS TRICOIRE (déléguée de l’Observatoire de la liberté d’expression en matière de création de la ligue des droits de l’homme)
Débat en présence de l’artiste animé par SANDRINE MORSILLO (Université Paris 1)
"NUS OSTENSIBLEMENT NUS"
L’ostensiblement nu arbore avec insolence le corps immanent, matériel, délivré du vieux péché de chair et insouciant du désir qu’il serait susceptible d’éveiller. Les femmes volontaires de Hervé Rabot ne sont pas des mannequins anémiques ou des porno-stars siliconées, ce sont des femmes « de tous les jours », des copines, des voisines, des collègues… Avec cet artiste, elles acceptent d’offrir la crudité de leur apparence corporelle à nos regards de mâles piégés. Mais le point de visée adopté ici est contrarié par le regard sans complaisance de ces femmes. Il s’envole on ne sait où. Il échappe au prédateur sans lui refuser sa ration de voyeurisme. On pense à la « pitié » dont parle Deleuze à propos des œuvres de Bacon. Ce qui expliquerait que c’est bien « avec elles », dans une complicité signifiante assumée, que travaille Rabot. Et puis c’est vrai enfin qu’elles semblent émerger de la couleur comme pour l’épiphanie d’un corps humain, cette fois donné pour ce qu’il est et rien de plus. Sauf peut-être, une image. - 14 Octobre 2010
Colloque sur le droit d'auteur à Pékin
J'ai participé au colloque international co-organisé à Pékin par l'Université de Renmin, la Chinese Law Society, et la Copyright Society of China sur le centenaire de la loi sur le droit d'auteur.
Je suis intervenue sur la définition de l'oeuvre et les oeuvres d'art contemporain.
- 19 Juillet 2010
Participation à l'émission Procès Verbal sur France Inter
J'ai participé à l'émission d'Olivia Gesbert, avec Pierre-Marc de Biasi, Chercheur au CNRS, plasticien et critique littéraire, Olivier Blanckart, Sculpteur,
et Grégoire Korganow, Photographe, auteur de l’exposition « Père et fils » (printemps 2010 au Forum des Halles à Paris).
Elle avait pour titre : "Au-delà de l’affaire « Présumés innocents » : est-ce qu’un artiste a tous les droits ?" - 17 Juillet 2010
Participation à une table ronde sur la censure lors du festival côté court
J'ai participé, à un débat organisé par le Festival Côté Court, avec Jean Marc Adolphe, Catherine Millet, Stéphanie Moisdon et Bernard Noël.
Le titre était "censure, sensure".« Pour quelques actes de censure visibles (et évidemment condamnables), combien d’autocensures invisibles ? » - Jean-Marc Adolphe
Censure. Mot fréquemment utilisé dont les synonymes (contrôle, désaveu, réprobation...), les victimes (écrivains, artistes, cinéastes...), les accusations (subversion, perversion, atteinte aux bonnes moeurs...) et les sanctions (procès, autodafé, condamnation à mort...) ne manquent pas dans l’Histoire récente et passée. Avec le temps, on pourrait croire que ce vilain mot a disparu, vu la toute puissance de l’expression liberté et de la liberté d’expression. Et pourtant... L’actu, la sale actu, évoque plutôt le contraire : décro- chage d’oeuvres, mise en accusation de commissaires d’expositions, autocensure des créateurs...
Comment va la pensée ? Où en est la liberté d’expression en France ? Qui sont les nouveaux censeurs ? Pourquoi et comment ceinture-t-on ses idées ? Après l’église et l’état, la censure est-elle la nouvelle favorite des associations ?
Cette année, le festival Côté court met le corps à l’honneur dans une rétrospective de 70 lms intitulée
« Du Corps à l’image ». Le corps renvoie à l’amour, à la beauté, à la légèreté, à la maladie, à la vieillesse, à la mise à nu, au mouvement, au désir, mais aussi à la censure. Matière à question, matière à ré exion, cet interdit de sept lettres est la vedette de cet après-midi. Ne vous censurez pas : venez la saluer, la critiquer, voire la soutenir.Table ronde animée par Jean-Marc Adolphe, directeur de la publication du magazine Mouvement
Intervenants :
Catherine Millet, rédactrice en chef du magazine artpress, auteur de « L’Art contemporain » et « Jour de souffrance »
Stéphanie Moisdon, co-fondatrice du magazine Frog et de l’agence Bureau des vidéos, critique d’art et commissaire d’exposition indépendante
Bernard Noël, poète, essayiste, critique d’art, romancier, auteur de « L’Outrage aux mots » réponse au procès pour outrage aux bonnes mœurs suscité par « Le Château de Cène »
Emmanuel Pierrat, avocat spécialiste du droit de la presse et de la communication, romancier, essayiste Agnès Tricoire, avocate, spécialiste en propriété intellectuelle, déléguée de l’Observatoire de la liberté de la création - 24 Mars 2010
Rencontre-débat lors du 12e rendez-vous du cycle art [espace] public
J'ai participé à une recontre-débat autour du thème : "Quand l'art trouble l'ordre public"
Présentation ici - 3 Mars 2010
Conférence sur le droit d'auteur dans les dispositifs artistiques prenant en compte les mise en oeuvre du spectateur
Programme de Recherche "Praticables" - MESHS LILLE
- 3 Mars 2010
Participation à une séance des « Actualités critiques » de l'AICA France au Palais de Tokyo
Je suis intervenue à la séance qui abordait le thème "censure/autocensure dans les arts plastiques"
A l’heure de la recrudescence de la censure et de sa re-formulation en des formes toujours plus pernicieuses, générant des autocensures évidentes ou larvées de la part des différents acteurs de la scène artistique, les questions de la liberté de création, d’expression et de monstration restent posées.
Qu’en est-il de la pratique de la critique d’art dans un tel contexte ?
Où commence l’autocensure, conséquence d’une pression des pouvoirs et lobbies d’opinion ?
Quels leviers de résistance, individuelle et collective, peut-on mettre en place afin que les activités artistique et intellectuelle puissent s'affirmer dans l'indépendance et la liberté qu'elles requièrent ?
Notre table ronde entend aborder ces questions à travers l’approche de situations politiques et culturelles différentes.
Vous pouvez visionner mon intervention ici
- 3 Décembre 2009
Séminaire sur la liberté d’expression et de création à Istanbul (EUROMED)
J'ai participé au séminaire régional organisé par la Plateforme non gouvernementale EUROMED avec le soutien de la présidence suédoise de l’union Européenne et de la Commission Européenne.
- 24 Novembre 2009
Journée professionnelle à la cité des sciences et de l'industrie
J'ai participé à cette journée autour du thème : "La bande dessinée dans l’univers numérique : quels modes d’exploitation ? quels droits,quels contrats et quelles responsabilités ?"
Nous avons abordé la question de l'incidence de la BD numérique sur les auteurs et leurs droits lors d'une table ronde avec Bruno Bellamy (adaBD), Marie-Anne Ferry-Fall (ADAGP), Olivier Jouvray (Groupement des auteurs BD/SNAC), Florence-Marie Piriou (Sofia).
compte rendu de la journée professionnelle ici
- 15 Octobre 2009
Rencontre organisé par le MOTif* et l'Observatoire de la liberté de création
Je suis intervenue à la rencontre dont le thème était : « La liberté de création littéraire et l'exception de fiction ».
L’autonomie de la littérature est aujourd’hui encore remise en cause par des demandes de censure qui confondent fiction et discours littéral. L’exception de fiction est-elle significative et opératoire, et peut-elle constituer un pont réussi entre droit et littérature?Invité d'honneur Nedim Gürsel, écrivain.
J'ai présenté les affaires Bénier-Burckel (Pogrom, Flammarion), Lindon (Le Procès de Jean-Marie Le Pen, POL) et Besson (L’Enfant d’octobre, Grasset).
Les textes des interventions sont téléchargeables ici.
* Le MOTif, Observatoire du livre et de l'écrit en Ile-de-France, est un organisme associé de la Région Ile-de-France mis en place pour développer le lien entre les métiers du livre et proposer des politiques publiques pertinentes, adaptées aux évolutions en cours. Il est un observatoire qui publie des études sur le secteur du livre, un centre de ressources en ligne - www.lemotif.fr - et un lieu de rencontres professionnelles, débats, manifestations littéraires... - 16 Mai 2009
Colloque au mac Val
Je suis intervenue au colloque « Date limite de conservation » qui traitait les thèmes de l'Art, du vandalisme et de la restauration.
J'ai traité la question suivante "Contexte juridique du vandalisme. L’œuvre au tribunal populaire."
- 19 Novembre 2008
Débat : Justice, presse et médias : de Zola à Ouvreau - Revue Mouvements
J'ai participé au débat avec Florence Aubenas , Henri Leclerc , Jean-Pierre Dubois, Pascale Robert-Driard et Salas Denis.
La place de la justice dans la démocratie, les évolutions suivies par le statut de la victime et le rôle de la presse dans les processus d’identification à la victime et d’indignation face aux faits divers sont les questions abordées lors d’une table ronde organisée par la LDH lors des 3èmes rencontres du livre et de la presse des droits de l’Homme qui se sont tenues les 12 et 13 avril 2008. Débat autour d’Agnès Tricoire (LDH), les journalistes Florence Aubenas (Nouvel Obs) et Pascale Robert-Driard (Le Monde), le magistrat Denis Salas, Jean-Pierre Dubois président en exercice de la LDH et Henri Leclerc, un de ses anciens présidents.